Céder une société ne se fait pas sans préparation. La tache est loin d’être facile mais bien préparé elle peut se dérouler sans problème.
Attendre le bon moment
Etablir un prix de vente juste et trouver les bons arguments, voila ce qui la rend cession d’une PME presque facile ! Avant toute chose, il faut veiller à s’assurer que c’est le bon moment pour vendre. Outre la prise de décision, qui s’accompagne toujours de conséquences émotionnelles plus ou moins importantes, l’intérêt est de s’assurer une vente qui ne traine pas. Lorsque l’on sait que l’on est prêt à passer le relais, il faut attendre le bon moment pour vendre et celui-ci intervient lorsque la société est au mieux de sa forme. Il suffit que le bilan du dernier exercice soit mauvais pour mettre le projet en péril. Mieux vaut parfois attendre de meilleurs résultats même si cela signifie patienter quelques mois supplémentaires.
Estimer le prix juste
Pour proposer un prix juste, il est nécessaire de connaître les forces et les faiblesses de la PME, et donc posséder un certain recul sur des choses qui touchent personnellement ceux qui sont concernés. On ne peut pas prévoir un prix en se basant uniquement sur l’état financier du bien, même si le chiffre d’affaires est évidemment important.
Il faut ensuite trouver un acheteur, en déposant par exemple une annonce sur internet ou via une revue spécialisée. Les chambres de commerce sont alors très utiles, puisqu’avec l’aide des CCI, il est possible de prendre connaissance des questions à se poser avant d’agir (le projet est-il sûr, toutes les informations sont-elles connues…) et de profiter d’une étude de marché. On bénéficie également de réseaux d’aide à la mise en relation avec des repreneurs.
Eviter les erreurs
Une fois que ces points majeurs ont été décidés, attention aux dernières erreurs à ne pas commettre. L’important est de répondre à toutes les préoccupations de l’acheteur, y compris lorsque ses questions semblent trop intrusives.
Les erreurs à éviter lors de la cession sont aussi d’ordre fiscal. Les conséquences peuvent être importantes, puisque les sommes perçues lors de la vente peuvent rendre exigible à l’ISF. Côté social, il ne faut pas perdre de vue que les contrats souscrits ne seront plus effectifs. Attention aussi aux emprunts souvent en relation avec les parts sociales du dirigent.
La cession d’une PME, et la reprise d’une entreprise est également une affaire de famille, il ne faut pas négliger cet aspect de l’aventure, c’est aussi elle qui sera impactée par toutes les décisions.