Le nouveau gouvernement a assuré continuer d’améliorer l’accessibilité des services publics numériques aux personnes handicapées. Quelles sont les mesures à venir ?
De nouvelles mesures
Dans son programme, Emmanuel Macron avait promis de s’occuper des personnes en situation de handicaps. Deux mesures avaient étaient promises : l’augmentation de 100 euros par mois de l’allocation adulte handicapé, et la mise à disposition d’un auxiliaire de vie » à tous les enfants qui en ont besoin « .
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le sujet semble important pour le gouvernement. Ainsi, lors d’un conseil des ministres du 7 juin dernier, la secrétaire d’État chargée de personnes handicapées, Sophie Cluzel, est revenue sur les décisions prises pour adapter les services publics numériques à tous. Dans le compte-rendu du conseil, il est ainsi expliqué que l’exécutif » s’engage pour l’accessibilité des services publics numériques pour tous. Il soutiendra également l’innovation technologique pour les personnes en situation de handicap « .
Le précédent gouvernement avait travaillé en ce sens. Trois articles avaient été ajoutés au projet de la République numérique, à retrouver dans la section « accès des publics fragiles au numérique. La promesse, leur permettre d’accéder aux services téléphoniques et aux sites internet publics. L’accessibilité est également un sujet sur lequel planche l’Union européenne. En octobre dernier, le Parlement a adopté une directive dans le même esprit.
Les démarches facilitées
Emmanuel Macron a réaffirmé son ambition de rendre réalisables en ligne toutes les démarches administratives d’ici 2022. Il a aussi évoqué la création d’un compte citoyen sur internet. Il s’agirait de réunir “sur une même interface tus les droits, notamment ceux liés à la santé, à a trajectoire professionnelle, à la formation, à la situation fiscale, aux droits civiques” tout en simplifiant “les relations avec l’administration et permettre d’avoir plus facilement l’information « . On parle enfin d’un service public numérique de la justice sur le modèle du site impots.gouv.fr, qui devrait voir le jour d’ici à fin du quinquennat.