La néobanquePixpay part d’une
idée intéressante pour concevoir son nouveau concept. En bref, il s’agit
seulement de préparer les jeunes générations à la monnaie électronique en leur
donnant la possibilité dès la rentrée 2019, de créer un compte.
Pixpay et son offre pour les 10-18 ans
Même si le terme de monnaie
électronique revient souvent dans les conversations et sur différentes
plateformes, la majorité de la population mondiale reste encore étrangère à son
utilisation. De nombreux observateurs estiment que la véritable révolution
viendra avec les futures générations comme ce fut le cas avec la digitalisation
qui a colonisé la génération Y.
Comme Nickel Jeune, Morning Jump
ou Kador, la startup Pixpay est également convaincue que les néobanques pour
adolescents ont de l’avenir. La fintech a été créée en janvier 2019 et propose
déjà une multitude de fonctionnalités ainsi qu’une offre segmentée qui
permettrait aux usagers de digitaliser leur argent de poche. Adieu donc le
porte-monnaie ou encore la tirelire de la maison où les enfants cachaient leurs
sous. Désormais, les ados peuvent utiliser et ranger leur argent en se
connectant à partir de leur Smartphone. Un dispositif, plus simple, plus
sécurisé et plus rapide.
La levée de fonds de Pixpay
Pour développer et terminer son
offre, Pixpay vient de faire un tour de table qui lui a permis de récolter 3.1
millions d’euros. D’ores et déjà, on sait que l’application propose une offre
d’abonnement à 2.99 euros par mois sans engagement avec deux options (cagnotte
ou coffre-fort). L’interface disposera d’un compte ouvert géré par les enfants
eux-mêmes, mais également d’un sous-compte qui ne peut être débloqué que par
les parents.
Pixpay se différencie de ces
concurrents en proposant par exemple la possibilité de créer des cagnottes, de
limiter les transactions dans certaines catégories d’achats, de limiter l’accès
à certains sites marchands, de bénéficier des bonnes affaires en ligne comme le
cashback, les réductions ou encore les billets de concert offerts. Son prochain
enjeu est l’élaboration d’une assurance pour les jeunes victimes de
cyber-harcèlement leur permettant de s’offrir un support juridique et d’être
couverts contre les impacts et préjudices qu’ils pourraient subir.