Vous souhaitez créer votre entreprise, mais vous hésitez encore sur le statut de celle-ci. De vos lointains souvenirs de cours d’éco, vous avez sans doute retenu le nom des deux principales, la société à responsabilité limité et la société à action simplifié, et le fait que la première est la plus plébiscité par les Français.
Ceux-ci choisissent en effet à 40% de créer une SARL, qui a l’avantage d’être très versatile et de limité les risques pour ses dirigeants. Si malgré les explications qui suivent, vous n’êtes toujours pas sûr qu’il s’agisse de la bonne solution pour vous, ou que vous souhaitez opter pour la SARL mais que les démarches administratives vous rebutent, vous pouvez voir ici un site qui vous aidera à créer votre entreprise de A à Z.
Créer une SARL : définition
La SARL, comme son nom l’indique, est une société à responsabilité limitée. Cela signifie que si vous souhaitez créer une SARL, vous ne serez responsable qu’à hauteur de l’apport que vous avez injecté à l’entreprise.
Sa particularité est de fonctionner avec un ou plusieurs gérants, soit une personne physique qui s’occupe de l’entreprise, mais qui peut être dissocié de celle qui apporte le capital. Dans ce cas-là, on dit alors que la société est gérée par un tiers ; mais elle peut tout à fait être gouvernée par l’un des associés.
Vous trouverez sur cette page un comparatif des différents types de société.
Ce dernier peut être majoritaire, égalitaire ou minoritaire suivant la hauteur des parts qu’il détient dans l’entreprise. S’il possède plus de 50% du capital social de l’entreprise, il n’est pas considéré comme salarié mais comme travailleur indépendant. Il sera alors rémunéré en dividendes et percevra une rémunération en tant que gérant.
Dans ce cas, il n’y aura donc pas de charges sociales qui pèseront sur ses revenus, et pas non plus de fiche de paie. En revanche, il sera moins bien protégé en cas d’accident du travail par exemple. Une donnée à prendre en compte avant de créer une SARL.
Ensuite, un associé peut être égalitaire ou minoritaire – soit une détention de part égale ou inférieure à 50% du capital social -, auquel cas il ne sera pas forcément gérant. S’il l’est tout de même, il sera alors assimilé au régime des salariés.
S’agissant des décisions importantes au sein de l’entreprise (changement de statut ou émission d’obligation par exemple), mieux vaut savoir avant de créer une SARL qu’elles seront prises lors d’assemblées générales.
Il y a alors deux vagues de consultation : une première à majorité absolue – rapportée à l’ensemble des parts sociales – et la seconde à majorité relative – rapportée aux parts sociales des associés présents au vote.
Les avantages d’une SARL
Créer une SARL permet de bénéficier d’un certain nombre d’avantages particulièrement prisées par les PME, mais qui suffisent également à des entreprises de plus grande taille.
Apport de capital
L’un des avantages de la SARL est que, théoriquement, il n’y a pas de seuil de montant minimale pour monter l’entreprise. Toutefois, si l’entreprise doit être crédible, il est plus raisonnable de fournir un apport un minimum conséquent. Attention, vous êtes tout de même responsable à hauteur de cette première somme engagée. Mieux vaut donc ne pas tout verser dès le début, mais suffisamment pour être pris au sérieux.
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Distribution du patrimoine
Lorsque l’on veut créer une SARL, on peut également séparer les patrimoines. Ainsi, si un problème advient et est imputé à une faute de gestion, si l’on n’est pas gérant on a rien à rembourser sur ses biens personnels.
Investisseurs
Les SARL peuvent également s’ouvrir à des investisseurs comme des business angels ou des fonds d’investissement.
Imposition
Pour certain type de jeune SARL, il est également possible de soumettre l’entreprise à l’impôt sur le revenu du foyer fiscal, afin de pouvoir déclarer les pertes et de réduire ainsi l’imposition.